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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 18:15

Quelques réactions et commentaires envoyés par courriel :

"J'ai été touchée par cette photo prise sur des plages que je connais depuis mon enfance, car une partie de ma famille est médocaine, et que j'ai assidûment fréquentées (...) !"
 

"Ton blog est remarquable (...)."

 

"Je constate que rien n'est simple dans la préservation de la pointe.
Réussite dans ton action citoyenne
Plein de bonheur
Bonne santé
sont mes voeux pour 2010"

Merci beaucoup pour ces commentaires flatteurs et encourageants, mais permettez une remarque :

A moins que vous ne teniez à l'anonymat (!), merci de poster vos commentaires directement sur le blog, en cliquant sur l'entrée spéciale "poster un commentaire".
En effet, cela fait "vivre" le blog et améliore sa visibilité. Comme le disait récemment un ami, Soulac est peut-être, et nous avec, moins qu'une tête d'épingle sur le globe, mais il a - et nous avons - un rôle à jouer non négligeable à l'échelle de la planète...

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 19:48
Voici le résumé de la fin du rapport des scientifiques internationaux, transmis aux politiques avant Copenhague. Il est clair et sans ambiguïté...

Si le réchauffement de la planète parvient à être limité à un maximum de 2°C au dessus des valeurs préindustrielles, les émissions mondiales doivent atteindre leur plus haut niveau entre 2015 et 2020 puis devraient pouvoir décroître rapidement.
Pour stabiliser le climat, une société décarbonisée mondiale - avec pratiquement zéro émission de CO2 et d’autres gaz à effet de serre dits à longue durée de vie - doit être établie bien avant la fin de ce siècle.
Plus particulièrement, les émissions annuelles moyennes par habitant devront diminuer à un niveau bien au-dessous d’une tonne métrique de CO2 vers 2050.
Ce qui représente une baisse de 80 à 95 % par rapport aux émissions par habitant des pays développés en l’an 2000.

Vous pouvez lire l'intégralité du rapport (en anglais) sur le site suivant :
http://www.ccrc.unsw.edu.au/Copenhagen/Copenhagen_Diagnosis_LOW.pdf
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 12:12

La conscience écologique

Magnifique entretien, ce matin, dans Répliques, sur France Culture, grâce à Alain Finkielkraut, avec Michel DEGUY, poète, essayiste et philosophe, auteur dernièrement (parmi 500 publications !) de La fin dans le monde chez Hermann (novembre 2009) et André LEBEAU, géophysicien et ancien directeur général de Météo France, qui a écrit L’enfermement planétaire (Gallimard, octobre 2008).

Le principal mérite de cet entretien est sans doute de préciser enfin clairement les points essentiels :

Le constat de la situation actuelle des habitants de la planète n’a pas à être qualifié d’optimiste ou pessimiste : il est correct ou incorrect, complaisant ou pas. Or, il suffit de confronter les données démographiques, la limitation des ressources fossiles (en particulier le pétrole dont le maximum d’exploitation sera atteint dès 2020, après quoi s’installera une pénurie d’autant plus grave que le modèle de développement américain continue de s’étendre à des continents qui sont encore à l’aube de leur croissance) et la dimension du temps, pour comprendre que ce constat est clairement catastrophique. C’est brutal et non pessimiste. Il faut dénoncer l’absurde « optimisme béat » des économistes et des technologistes : la technologie est le problème – pas la solution ! Mais c’est, encore et toujours, l’esprit humain qui porte la solution, même si le XXe siècle nous a apporté toute une série de « sans précédent », au sens propre : c’est ce que refusent encore de reconnaître, dénonçait l’émission,  les « optimistes » du constat, répétant à l’envi qu’il n’y a rien de nouveau, que nous avons déjà vécu des changements climatiques, des crises énergétiques, que nous les avons toujours surmontées et donc (sic) que nous surmonterons celles-ci !

A situation sans précédent, il faut trouver, comme le soulignent Michel DEGUY et André LEBEAU une solution sans précédent et non pas faire confiance, comme nous le sussurent constamment économistes ou politiques, au business as usual… Le poète de « l’allégresse pensive » (voir le Colloque de Cerisy de mai 2007 sur et avec Michel DEGUY) et le scientifique s’accordent avec Alain Finkielkraut dans une « lucidité optimiste » reconnaissant, certes, avec Primo LEVI que « la recherche est le fatum de l’humanité », c’est-à-dire que celle-ci est toujours condamnée à avancer toujours plus loin dans les découvertes dont elle est capable, même quand les risques sont de plus en plus grands par la maîtrise sans précédent qu’elle procure – mais croyant aussi aux ressources de l’esprit humain.

Le problème que les habitants de la planète rencontrent déjà pour beaucoup aujourd’hui, et rencontreront de plus en plus – et cette fois tous sans distinction –, ne peut être résolu ni par les seuls « gestes écologiques » individuels, ni par les Etats, qui privilégieront toujours leur « intérêt général » national, au détriment de l’intérêt général planétaire, ni par le fonctionnement libre du « marché », ni par une confiance aveugle en la technologie à venir, mais seulement par l’invention d’un fonctionnement supranational contraignant, dans les domaines fondamentaux de l’accès à l’eau, à l’alimentation et à l’habitat (ressources naturelles et énergie comprises), sur le modèle de ce que l’Europe a déjà commencé à mettre en place avec le Parlement européen, ses Directives et sa juridiction.

On pourrait être tenté de penser que les états-nations étant la cause du problème, la solution serait un « état mondial » ou une « gouvernance mondiale ». C’est bien la division du « monde » en états-nations qui est responsable du problème actuel et de l’impasse où tous sont dangereusement engagés ; mais c’est un héritage historique, qu’il faut aujourd’hui aménager, non par un « gouvernement mondial » ou un pays (on sait bien lequel) « gendarme du monde » - utopies dangereuses, mais bien par un « abaissement des frontières » contraignant, encore une fois, dans les domaines essentiels cités, à un véritable « partage » indispensable, à l’opposé des « lois du marché » ou des volontés nationales qui nous préparent des conflits ravageurs qui n’épargneront personne, surtout pas les mieux nantis actuels.

Il ne s’agit pas de niveler les souverainetés et diversités nationales qui font nos (vraies) richesses, mais dans un petit nombre de domaines dont les enjeux dépassent les limites locales, de s’élever, de surmonter les frontières pour accéder à la conscience  de restrictions communes et d’un partage nécessaire.

Sans ce partage, ce n’est pas seulement d’ « inégalités » mathématiques et quantitatives qu’il faut parler entre les humains, mais bien plus fondamentalement de « mortalité/immortalité » différente… Ce n’est pas d’inégalité qu’il faut parler, ni même d’inéquité, mais d’une atteinte tellement profonde à l’humanité, tellement révoltante et inacceptable, qu’on voit bien à quels soulèvements sans précédent elle conduit…

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 22:49
voeux
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 10:04

Le 5 novembre à Soulac, (conseil public de la CDC de la Pointe du Médoc), ni le Verdon (Jacques Bidalun), ni Vendays-Montalivet (Michel BiIbey) n’étaient présents ni représentés à la tribune. .. Le maire du Verdon était excusé comme retenu à une réunion, nous a-t-on dit, avec…le Grand Port de Bordeaux.

La réunion du 5 novembre a donc pu décevoir, même si appel a été lancé par les élus à toutes suggestions concrètes de développement économique durable de la part du public (à transmettre à la CDC et à son Président, Xavier Pintat) -  dans la mesure où seules les grandes orientations du PADD ont été rappelées, sans plus de précisions ni de garanties que lors des conseils précédents. On n’a donc guère le sentiment d’avoir avancé, sauf qu’on a évoqué en plus l’implantation d’un « pôle de formation » au Verdon et qu’on a fait appel aux « suggestions ».

Dans le rapport de la réunion du 23 juillet 2009 de la CDC à St Vivien de Médoc, en effet, on peut déjà lire :

« le conseil communautaire s’attachera à la réalisation des équipements de nature à assurer :

-       La confortation et la pérennisation de l’activité de terminal conteneurs avec la poursuite de la modernisation de la ligne ferroviaire desservant la zone industrialo-portuaire* par la création d’un embranchement spécifique,

-       La réception des navires de croisière dans des conditions optimales avec la réalisation d’un espace d’accueil ou gare maritime pour les passagers,

-       L’implantation de toute activité économique compatible avec la préservation d’un site exceptionnel, comme indiqué dans le « plan d’action stratégique de l’Etat ».

 

Franck Laporte, maire de Grayan, y avait rappelé ce même jour de juillet que les élus de la Communauté de Communes se sont prononcés à l’unanimité, en faveur d’un développement raisonné lors de l’approbation du projet de PADD du SCOT. Les élus souhaitent, rappelait-il, un développement de la zone industrialo-portuaire* dans un cadre compatible avec la préservation de la qualité environnementale de l’Estuaire. Ce développement passe notamment, déclarait-il déjà,  par l’accroissement de l’activité logistique :

- d’une part, la réalisation du branchement ferroviaire dédié à l’activité conteneurs

- d’autre part, les activités de croisières en réfléchissant à l’esquisse d’une gare maritime.

F. Laporte avait également indiqué ce jour-là à l’auditoire que les industries propres constituent un autre gisement de développement (énergies renouvelables, éoliennes, véhicules électriques).

Rappelons-le, le « Projet d’action stratégique de l’Etat dans le département de la Gironde pour la période 2005-2007 » disposait que « l’estuaire de la Gironde étant l’un des mieux préservés d’Europe, les activités du port sont intégrées dans une démarche de préservation du milieu naturel, ce qui engendre des contraintes », intégration que l’on verrait mal aujourd’hui démentie au lendemain du Grenelle de l’environnement, du Grenelle de la mer et du prochain somment de Copenhague sur le climat…

Attention toutefois au 9 novembre, jour où le Président de la CUB doit rencontrer D. BUSSEREAU. Vincent Feltesse, je cite le communiqué de presse de la CUB, « ne manquera pas d’interpeller D. Bussereau sur la cohérence de l’action de l’Etat, qui vient de bafouer (sic) les règles de gouvernance de la récente réforme portuaire qu’il a lui-même instituées, après son refus de renouvellement de la convention avec la société néerlandaise 4Gas, pour l’aménagement d’un terminal méthanier au Verdon. » Balayant les enjeux environnementaux de ce dossier, ainsi que le solde négatif des emplois pour le Médoc dans ce scénario, le président de la CUB met en avant comme argument « un investissement privé de 750 M€ et la perspective d’un trafic supplémentaire de 2 millions de tonnes pour le port de Bordeaux ». Vincent Feltesse plaidera par ailleurs « pour l’élaboration d’un grand projet industriel à la mesure des défis du port de Bordeaux, qui pourrait associer l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général de la Gironde, la Communauté urbaine de Bordeaux et les principales municipalités concernées. « Un partenariat qui se doit d’être exemplaire et constitue un beau sujet de contractualisation croisé » aux yeux du président de la CUB, dixit le même communiqué de presse.

La députée Pascale GOT, non sans risque très grave pour le Médoc, prône elle aussi, dans le bulletin qu’elle distribue largement en ce moment rive gauche de l’estuaire, « la création d’un Comité de pilotage (du port du Verdon) regroupant la Région, le Département, la CUB et le grand port maritime de Bordeaux » où n’apparaît même pas la communauté de communes de la pointe du Médoc, pas plus que la rive droite de l’estuaire ! Elus et administrés, habitants et résidents des territoires concernés apprécieront…

 

Rappelons aussi que la position publique des cadres du Syndicat des cadres du Grand Port de Bordeaux se veut inquiétante pour le développement durable, comme on peut le lire sur Aquitaine Infos :

« si le maire de Bordeaux a déclaré irrité que «la messe était dite», le Syndicat Indépendant des Cadres du Port de Bordeaux considère, pour sa part qu’il faut maintenant assister aux vêpres. "

De son côté, Vincent Feltesse, Président (PS) de la Communauté urbaine de Bordeaux a affirmé vouloir «relancer l’instruction officielle de ce dossier afin qu’elle puisse être menée à son terme». Il s’est dit «très étonné» que l’on puisse interrompre de la sorte l’instruction «d’un projet qui représente un vrai intérêt stratégique pour le port de Bordeaux».

Après avoir «rendu hommage à la qualité des équipes du port» tout en assurant qu'il fallait réfléchir et «déboucher très rapidement sur une démarche de prospection opérationnelle auprès des investisseurs», M. Bussereau, précisant que «Bordeaux aurait dû penser à réaliser des études pour développer le Verdon... », persiste quant à lui dans la position assumée par l’Etat et précise fort justement que «Bordeaux port est fragilisé par sa situation en fond d'estuaire et que le terminal méthanier n'était pas un projet portuaire, mais un projet industriel Seveso 2 qui n'avait pas sa place dans un grand port maritime, sur un estuaire classé». Il serait bon de tenir enfin compte de ces réalités incontournables pour développer, notamment, le feedering ou les escales de croisières, à partir, précisément, de l’avant-port du Verdon.
Citons la déclaration des cadres en réponse :

« Le Syndicat Indépendant des Cadres du Port de Bordeaux ne parvient pas à comprendre cette notion «d'estuaire classé» (??) qui reste à définir. » (sic)

Pendant ce temps, (car on n’est pas à une contradiction près, tantôt les mêmes contestent la réforme portuaire de 2008, tantôt ils s’en réclament ) une grève bloquait, vendredi 6 novembre, une bonne partie des activités du Grand Port de Bordeaux. Au coeur du malaise, le transfert de certaines activités de manutention à des opérateurs privés, dans le cadre de la réforme portuaire. Pour le syndicat majoritaire des ports et docks, cette réforme n'est pas conforme aux objectifs affichés en termes d'emplois et  de développement.

Derrière les déclarations fracassantes et « généreuses », la destruction du travail, la substitution au travail, dans sa réalité et sa dimension humaines, des profits et des revenus financiers de quelques-uns, souvent, en outre, complètement illusoires, comme la crise financière l’a montré récemment, commencerait-elle à apparaître enfin clairement ? 
« Exemplaire », vous aviez dit « exemplaire » ?...
Et si on essayait de dépasser les défenses égoïstes et corporatistes qui, en nous divisant, nous affaiblissent, pour construire une autre vision du développement durable qui doit fournir des emplois mais des vrais, avec des conditions de vie de qualité et des perspectives pour nos enfants, donc pour notre (unique) planète ? C'est MAURIAC qui écrivait :"il ne sert à rien à l'Homme de gagner la Lune s'il en vient à perdre la terre." Plus que jamais il reste nécessaire de se mobiliser, de partager, de réagir, d'informer, d'exercer ses devoirs de citoyen...

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 10:56

Ce jeudi, une réunion publique de présentation du PADD (projet d'aménagement et de développement durable) a lieu à Soulac : or, le PADD est le "document d'intention" préfigurant le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui, lui, est le document d'urbanisme qui définira les développements à venir de la zone.

En mars dernier, à travers l'association "Une pointe pour tous", nous avions obtenu que ce document tende à exclure "les industries à risque technologique". Cependant, la version que nous avions alors n'était que provisoire... Le document est repassé devant le préfet. Ce jeudi, il s'agira de la présentation de la version définitive.

Pour poursuivre notre rôle de sentinelle et concrétiser le difficile travail de sensibilisation des politiques locaux, il serait bien que tous ceux qui le peuvent assistent à la réunion publique. Ce sera l'occasion de montrer aux politiques que nous ne sommes pas contre tout mais aussi que nous sommes toujours là, toujours autant désireux de voir se développer la pointe en dehors des industries lourdes.

Le RDV exact, pour toutes celles et tous ceux qui seront disponibles, est le suivant :

 Jeudi 5 novembre,

de 17h30 à 20h00,

au cinéma « l'océanic », à Soulac.

 

NB : faites passer au maximum l'info. Cette réunion peut intéresser très largement : il s'agit de la définition des axes de développement de notre territoire pour plusieurs années...

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 20:14
Cet après-midi a marqué un pas de plus, à Royan, dans l'analyse solidaire et ouverte d'une question qui engage également les deux rives de l'estuaire de la Gironde, leur avenir, leurs ressources et leurs habitants :
comment développer la pointe du Médoc, y compris la zone portuaire du Grand Port Maritime de Bordeaux, en harmonie avec l'environnement ?
Même si la réunion de l'Athénée à Bordeaux hier, comme la mise au point écrite de M. Guéant dans sa seconde réponse à Madame Parisot, donnent des assurances sur l'abandon du projet de terminal méthanier au Verdon, il n'en reste pas moins plusieurs objectifs à atteindre :
- tenir compte du fait que, tant que le terrain réservé au GPM de Bordeaux au Verdon restera inoccupé, le risque subsistera de voir pointer de nouveaux projets tout aussi "funestes", comme aime à dire Didier Quentin, le député-maire de Royan, projets dangereux pour les habitants comme pour l'avenir de la planète ; à nous de proposer et de faire proposer au GPM, avec toute la "force" de conviction nécessaire, par les élus, des projets "Grenello-compatibles" et satisfaisants aussi pour tirer parti de la qualité de port "en eau profonde" du Verdon - sans porter atteinte à l'estuaire, à son équilibre écologique et à son embouchure, qui n'est pas aussi "profonde"; les infrastructures existent, elles appellent une exploitation intelligente : le Queen Mary II a montré quel parti on pouvait en tirer pour les escales de paquebots de croisière, par exemple ; il y a urgence sur ce point, car la biodiversité faunistique et floristique de la zone est en grand danger - danger que nous avions dénoncé à Bruxelles en mars, puis par une nouvelle pétition particulière début juin ;
- renforcer l'image de haute qualité environnementale qui s'est patiemment construite dans nos régions, tant en pays royannais que sur la pointe du Médoc ; des manifestations culturelles, touristiques, des conférences, des colloques contribuent, par la communication, à développer ce "label" et aussi à changer les mentalités, vers une souci de plus en plus grand de protéger les ressources naturelles ; à nous de faire de nos régions une pointe de l'innovation énergétique et de la réflexion environnementale. Les conférences d'été à Soulac, les actions pédagogiques à Royan ou sur la Pointe, le projet de colloque européen en septembre 2010, s'inscrivent dans cette dynamique : les deux ans que nous venons de vivre nous ont rapprochés, nous ont mobilisés, enrichis, mûris - c'était un "mal pour un bien", il faut continuer avec conviction, sans laisser retomber les enthousiasmes ;
- rester très vigilant sur l'objectivité de l'information médiatique et la compléter, corriger, démentir (cf. l'article de Claudia Courtois pour le Monde du 19 août, daté du 20) chaque fois que c'est nécessaire l'image que certains se complaisent à donner du Médoc : les mentalités évoluent et l'information permet d'éclairer la réflexion, comme le montre bien la question des éoliennes ;
- développer une information approfondie sur toutes les questions complexes de l'énergie et de l'environnement ; je recommande le site de l'association "négawatt", qui rassemble plus d'une centaine d'experts et d'ingénieurs et qui propose des comparaisons de scénarios sur l'avenir de notre planète, très différents selon que l'on se contente de la tendance actuelle - c'est le "syndrome du Titanic" de Nicolas Hulot assuré ! - ou bien qu'on prend réellement les mesures nécessaires pour la "sobriété" (arrêter les gaspillages), l'"efficacité" (optimiser l'exploitation des ressources au plus serré) et les énergies renouvelables ;
- surmonter le sentiment d'impuissance et de résignation que trop de personnes éprouvent autour de nous : chaque citoyen peut agir, par les associations mais aussi individuellement ; les réseaux d'échanges, le partage des informations, les blogs, etc. permettent de vérifier que la démocratie active existe et qu'elle peut changer une situation qui pourrait a priori paraître inégale ; chacun peut s'adresser aux élus, proposer des projets, exprimer des protestations ; chacun peut même prendre l'initiative de rédiger sa pétition et être appelé (ce qui a été fait le 31 mars) à la présenter devant la Commission des pétitions au Parlement européen à Bruxelles, ce qui permet d'inviter associations ou élus.
Oui, cet après-midi nous a permis de trouver de nouvelles forces, de donner des pistes (projet de loi pour une bande littorale protégée, modèle américain des 7 km de sécurité entre tout site dangereux et les habitations, etc.) aux élus, d'ouvrir les yeux sur les urgences et sur les risques : la voie est ouverte pour aller plus loin.
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 21:02
Dans la hotte du fameux "Père Noël" pour le Médoc, dont parlait Claudia Courtois dans Le Monde du 19 août (daté du 20), représenté selon elle par le projet de 4gas, avec un terminal méthanier sur l'estuaire de la Gironde, allons voir de plus près ce qu'il y aurait (la liste des "cadeaux" n'est pas exhaustive) :
- une installation industrielle lourde dans le dernier estuaire naturel d'Europe, qui est également le plus vaste d'Europe...
- un risque majeur, représenté par la classification "Seveso 2 seuil haut", démultiplié par la proximité de la centrale nucléaire du Blayais, aggravé par celui du trafic de navires méthaniers dans l'estuaire et par un gazoduc dont le débat public n'a jamais permis de parler...
- une rupture complète avec la politique de développement et d'emploi construite depuis vingt ans sur le respect de l'environnement, des personnes et de leur santé : naturisme, résidences, cyclotourisme, navigation de plaisance....
- une fausse solution énergétique qui remet en circulation une énergie fossile à haut pouvoir de réchauffement climatique...
- des nuisances olfactives permanentes incompatibles avec le tourisme, la restauration, l'hôtellerie...
- un paysage orné de gigantesques cuves et de torchères, sans parler des tonnes de béton et du trafic de camions : cuves et torchères agrémenteraient la vue pour les touristes et résidents de la rive droite de l'estuaire, Royan en particulier... Mais M. JUPPE vient d'affirmer, ce soir, à l'Athénée de Bordeaux, que l'argument des Royannais selon lequel ce projet méthanier sera incompatible avec le tourisme, "c'est du pipeau" (sic) et qu'il persiste et signe : les habitants de Royan apprécieront ! La réunion de demain après-midi à Royan permettra de les écouter là-dessus...
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 10:39
Informer, partager, agir, voilà quelques unes des pistes déjà évoquées le 8 juillet à Soulac, lors de la conférence d'été 2009 sur la protection de l'environnement ET des activités humaines. Elles sont plus que jamais d'actualité, à la lumière des derniers développements sur l'énergie. Le cas d'école de l'estuaire de la Gironde a enfin débouché, le 4 août, mais nous étions au courant dès la réunion du conseil de surveillance du Grand Port Maritime de Bordeaux, le 26 juillet, sur une position exemplaire de l'Etat et il faut espérer que les pressions et intimidations échoueront à modifier cette sage décision de ne pas renouveler à une sociét privée multinationale une concession pour lui permettre de construire un terminal méthanier (le fameux LNG qui fait parler de lui sur toute la planète et contribue bien plus encore que le CO2 au réchauffement climatique) sur un terrain faisant partie d'une zone Natura 2000 européenne, réglementé par une Loi Littoral à laquelle on ne devrait pas pouvoir se soustraire... 
Portant, nous savons bien qu'il faut rester en éveil. En témoigne par exemple l'article du Monde du 19 août 2009, en page "Planète" : Claudia Courtois, correspondante du Monde à Bordeaux, signe un compte rendu pour le moins étonnant, dans lequel elle présente la société porteuse de ce projet destructeur comme le "Père Noël du Médoc" (sic). Sur l'internet, on ne s'étonnera pas des commentaires, réflexes pavloviens d'un conditionement aussi lourd : on y lit que la France montre à sa frilosité, rien de moins !!
Mais qui est Claudia Courtois ? Mais oui, bien sûr, souvenz-vous : c'est la seule  "journaliste" qui trônait sur la tribune aux côtés de ladite société multinationale tout au long du débat public à l'automne 2007 (c'est elle aussi qui, peu avant, se réjouissait sans nuance du cyborg qui constituera avec bonheur le "posthumain"). Son article est un copier-coller des plaquettes publicitaires de la société porteuse du projet méthanier, voir par exemple le nombre d'emplois promis, entre 30 et 50 - alors que la réalité sera une perte d'emploi pour beaucoup, les retraités, vacanciers et touristes prenant leurs quartiers ailleurs...
En même temps, je reçois la relance du Monde pour me réaboner à ce journal "d'information".
Heureusemet, nous avons appris ces derniers mois que la solidarité et l'échange permettaient de construire une réelle information, toujours complexe et multiple...
Il faut continuer et développer cet élan : informer, partager, agir...
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 07:58
Le blog était hébergé jusqu'ici sur .sos.blog.fr où vous pouvez toujours trouver les 14 articles de juillet.
Mais comme je n'arrive pas à y mettre d'images, j'ai décidé de basculer sur over-blog.com
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