Un viticulteur, comme vous le savez sans doute, Emmanuel Giboulot, est passé au tribunal correctionnel le 24 février et le jugement sera rendu le 7 avril : il reconnaît en effet avoir refusé d’acheter et d’utiliser le traitement chimique comme le préfet du département de Côte d’Or l’avait prescrit en juin dernier à tous les viticulteurs, bio ou pas. La pétition qu’a lancé l’association pour la santé naturelle, l’APSN :
http://ipsn.eu/petition/viticulteur.php/704
a déjà recueilli plus de 500 000 signatures, on peut continuer à la signer jusqu’au 7 avril ; BFM, le Point, le Monde, ont déjà médiatisé cette histoire qui pourrait faire jurisprudence selon l’issue judiciaire qui lui sera réservée… après les élections.
L’INRA lui-même a reconnu que ces traitements chimiques imposés aux agriculteurs sont «polluants, coûteux et contrecarrent la démarche de réduction d’usage de pesticides dans la filière viticole » (cf le lien :
http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Tous-les-dossiers/flavescence-doree-de-la-vigne ) On sait que des alternatives existent aux traitements chimiques neurotoxiques qui détruisent la faune auxiliaire et notamment les abeilles : fougère, paille d’avoine, pièges à cicadelles de couleur orange, rosiers…
Pourquoi la DRAF dans ses contrôles a-t-elle exigé la production de la facture d’achat ? A qui profitent ces dispositions, alors qu’elles nuisent aux abeilles, à la terre, à la biodiversité meilleure protectrice contre les maladies ? Peut-être une piste sur le site de la firme Bayer ?