Le nucléaire, stop ou encore ?
Samedi 12 mars à Bordeaux, à partir de 14h30, une manifestation appelait à l’arrêt du nucléaire en France et dans le monde, à commencer par celle de Braud-Saint-Louis, en face de Pauillac et à quelques encâblures de Bordeaux. Il faut savoir que plusieurs incidents ces derniers mois ont déjà entraîné l’évacuation des personnels et qu’un Plan des Risques vient d’être mis en vigueur avec distribution de pastilles d’iode pour le voisinage immédiat. Mais en cas de problème, la zone des 10km serait bien insuffisante…
Bien sûr, le 12 mars au miroir d’eau, nous y étions, car l’éolien, le solaire, l’hydraulique, offrent des alternatives que nous défendons et parce que d’énormes gisements d’emplois résident dans le démantèlement des centrales. Mais pas d’écho dans la presse… Ce samedi, il s’agissait d’alerter l’opinion publique, comme chaque année, à l’occasion de l’anniversaire du début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, sur les dangers toujours plus graves du nucléaire à mesure que les centrales vieillissent et sont prolongées bien au-delà des délais prévus lors de la décision politique et de la construction. En février, la prolongation a été accordée par l’exécutif à EDF, au mépris des promesses et des risques encourus par toute la population. Mais qui en a parlé ? Faites le test : si vous lancez une recherche sur les articles du journal Sud-Ouest avec les mots-clés « nucléaire », « manifestation » ou « Tchernoblaye », vous tomberez sur les événements et des articles de 2015, 2014 ou avant http://www.sudouest.fr/2015/03/03/tchernoblaye-appelle-a-manifester-samedi-1846747-3227.php
Qu’est-il advenu aujourd’hui de la liberté d’expression et du devoir d’informer ?